jeudi 28 février 2008

Lapin Tetu

aben voilà : y'a mon nom dans Têtu - ça y est, tout le monde va savoir que...
mais the question is : à quelle page ?!
le premier qui trouve gagne une bière !

lundi 18 février 2008

bordel !


(chez moi... période normale)
Grâce au 13 heures de France 2 je tiens enfin ma revanche : paraît que le bordel est synonyme de créativité. Merci au chercheur qui me dispensera à l'avenir de chercher à ranger un jour, ne serait-ce qu'un seul jour, mon appart...
(PS : si un chercheur pouvait trouver que la feignantise est une preuve de génie ça m'arrangerait bien aussi - merci !)

un mal pour un bien

Hier soir, moment un peu dur : quatre jours que j'attendais des nouvelles de mon amoureux (et ce silence me faisait croire que tout est perdu - semblerait que non, mais faut qu'on parle, j'ai décidé...), tristesse, du mal à faire quoi que ce soit d'autre que tourner en rond dans ma tête.
Du coup, pour m'occuper, j'ai regardé Barberousse, de Kurosawa. Un film japonais, donc, de près de trois heures en noir et blanc. Typiquement le genre de film que j'enregistre sur Arte en me disant que ce serait bien de le faire - mais que je ne le regarderai certainement jamais.
Eh bien je me suis lancé dans Barberousse hier soir, une histoire qui nous montre un dispensaire de santé dans les années 50, semble-t-il. Une merveille en fait, et les 2h51 passent comme un instant tant l'histoire est poignante, tant l'humanité de Barberousse, le directeur ainsi surnommé à cause de sa barbe, est magnifique - et tant le film, ne serait-ce que le simple objet cinématographique, est fabuleux : beaucoup de plans sont, autant que je peux en juger, extrêmement virtuoses et, surtout, d'une profondé beauté - les ombres ! les cadres ! et les comédiens !...
Ca clôturait donc plutôt bien une journée morose - mais japonaise : le midi j'avais déjeuné avec 13 japonaises près de l'Opéra : une de mes amies (la seule à parler français...), sa mère et un groupe de femmes venues en France pour présenter le travail sur les kimonos. 13 femmes : autant d'appareils photo, et donc autant de photos de moi avec chacune d'entr'elles... si j'ai des photos je vous les montre !

mardi 12 février 2008

pépère

je viens de faire un truc dingue : à 16 heures je suis rentré chez moi, j'ai fait des crêpes (ben fallait bien finir la pâte préparée pour mon amoureux l'autre jour...) en buvant un bon Bordeaux et en écoutant des quatuors de Mozart - la décadence absolue... j'attends plus que ma méridienne (commandée depuis des lustres, mais ces cons ont mal lu le bon de commande : le côté n'était pas du bon côté !) pour transformer le tout en orgie romaine.
mon père a soixante ans aujourd'hui.
ce billet n'a aucun sens -

fais chauffer ta carte UGC...

comme je l'ai écrit là, abondance ne nuit pas - alors continuons !

Tout d'abord, abondance d'hémoglobine ne nuit pas non plus - à Sweenie Todd, le film de Tim Burton, qui en déborde ou, pour être plus juste, en dégouline !
Ce film raconte l'histoire d'un barbier, condamné par un juge libidineux, qui revient après 15 ans de déportation pour se venger. Le scénario est adapté d'une comédie musicale à succès sur Broadway au sujet tellement idéal pour l'imaginaire de Burton, qui a pu faire un teint blême à Johnny Depp et à Helena Bonham Carter, magnifiques tous les deux, et griser tous les décors. La particularité du film est que c'est les acteurs eux-mêmes qui chantent les chansons (il n'y a pratiquement pas de dialogues parlés) - et vraiment, j'ai été épaté par les prestations des comédiens, ainsi que par la musique elle-même. La preuve que la comédie musicale n'est pas, comme je le croyais, un sous-genre musical. Encore une idée reçue qui tombe...
Evidemment il faut aimer l'outrance de Burton (mais comment ne pas admirer le formidable travail sur la photo ?!), les litres de sauce tomate versés sous le rasoir du barbier (le faux sang est tellement faux qu'on sent bien que Burton s'en est amusé !) - si on supporte on passe un vraiment bon moment, fasciné par cette belle mécanique !

Autre belle mécanique : Cortex, de Nicolas Boukhrief.
Avant, il y avait eu Memento, de Christopher Nolan : un homme amnésique menait une enquête en se tatouant les renseignement sur la peau pour ne pas les oublier.
Sans réussir le tour de force magistral de Memento, Cortex est un film très fort. Il se déroule dans une clinique pour malades atteints par Alzheimer - rien que l'ambiance de la clinique est glaçante, les malades qui hurlent, les infirmières qui se déchirent, les portes qui claquent... On est rapidement plongés dans un contexte qui n'inspire pas confiance.
Dans cette clinique, des morts se succèdent, suspectes. Charles Boyer, un ancien inspecteur malade (formidable, merveilleux Dussolier, qui porte tout le film sur ses épaules et ses yeux, et qui trouve là un rôle extraordinaire et rappelle à tous quel acteur incomparable il est), tente de mener l'enquête, en luttant contre la désagrégation de sa mémoire.
Le suspense est vraiment conduit de magistrale manière, les cadrages participant d'une manière fascinante à l'inquiétude...


Pour continuer, un film qui n'est probablement plus à l'affiche... Un baiser s'il vous plaît, d'Emmanuel Mouret. Emmanuel Mouret est un jeune homme qui a l'air un peu décalé, genre Jean-Pierre Léaud en son temps - je le connais depuis dix ans, lorsqu'il était venu présenter un de ses courts-métrages à Angers, tout mignon, qui s'appelait Promène-toi donc tout nu !
Ce film est formidable parce que, l'air de pas y toucher, il pose la question essentielle de la fidélité dans un couple, de ce qui est possible et de ce qui ne l'est pas et surtout des conséquences d'un petit accroc, d'un baiser. Il y a Emmanuel Mouret, tout mignon toujours. Il y a Virginie Ledoyen, qui lui a donné un baiser et qui s'est laissée prendre à ce piège. Il y a Julie Gayet toujours aussi belle - et dont le regard, à la dernière image du film, se grave profondément dans le coeur du spectateur. Il y a aussi Schubert, dont la musique nimbe le film d'une couleur pré-romantique vraiment profondément touchante.
Oui, voilà : Un baiser s'il vous plaît est un film profondément touchant, sous des airs de pas y toucher. Profondément touchant et extrêmement intelligent.

Autre film profondément intelligent : Juno, de Jason Reitman. Comme ça, ça a l'air d'un teen-movie, genre American Pie et autre films géniaux... mais non en fait : Juno est un bijou d'intelligence et d'humanité.
Juno, 16 ans, est enceinte. Elle décide de garder le bébé et de le proposer à l'adoption.
C'est tout ! tout le film se résume en une ligne - mais l'intérêt est de voir comment cette jeune fille vit sa maternité, et comment la famille adoptive vit pour sa part l'idée de l'arrivée d'un enfant - et tout ce qu'un si petit être peut changer dans leurs vies.
Ce film est vraiment très réussi parce qu'il dit, sur un ton relativement léger, des choses extrêmement importantes et évoque du coup des questions passionnantes. Léger, mais dans le bon sens du terme.

Moins léger pour finir, Live, de Bill Guttentag. Une productrice de jeux télévisés cherche la bonne idée pour griller tout le monde en audience. Son idée géniale : mettre à l'écran la roulette russe, et promettre aux cinq candidats survivants 5 millions de dollars.
Le film, très bien construit (sous la forme d'un pseudo-documentaire), nous montre la mécanique du montage de cette émission (financement, publicité, autorisations de diffusion, casting...) et, petit à petit, les six candidats. Et puis, bien entendu, on assiste à l'émission, en temps quasi réel. Et je vous promets que ça marche, qu'on frémit à chaque coup de feu... jusqu'au coup fatal.
Depuis quelques jours une question me poursuit : quel candidat fallait-il tuer ? je vous laisse voir le film et décider si ce choix est moralisateur ou non.
Intéressant, et très plein de questions.

dimanche 10 février 2008

comme un bébé



J'ai retrouvé des photos que j'avais oubliées !

Là, c'est ma nièce qui dort. Je crois que j'ai passé une heure au total pendant les vacances de Noël (de quand date cette image) à la regarder dormir, rien que dormir.

Quand elle se réveille, elle regarde autour d'elle tranquillement. Un jour j'étais là : elle est restée calme, puis a commencé à causer un peu. C'était un super moment. Après, je lui ai même donné son bain !

Que j'aime cette petite fille !

vendredi 8 février 2008

plein soleil

ça faisait quatre ans presque jour pour jour que ça ne m'était pas arrivé : je suis amoureux et la vie est tellement plus belle comme ça...

jeudi 7 février 2008

hein ?

avec des morceaux d'Ardèche dedans ?...

mercredi 6 février 2008

ma Line

Il y a quelques temps, j'avais écrit un petit mot sur le film Chaos, et sur le bien que je pensais et de ce film et de la présence si mélancolique de Line Renaud dans la distribution.
Ce soir-là, pour vous trouver une photo de Line Renaud, je suis allé sur un site - d'où on peut la "contacter". Je ne le fais jamais, mais ce soir-là, ému, j'ai écrit à la dame, pour lui dire peu de chose : qu'elle m'émouvait souvent, que je la trouvais sympathique et probablement chaleureuse - et qu'elle n'aurait certainement jamais ce message.
Eh bien j'avais tort, semble-t-il : la semaine dernière m'est parvenue une discrète enveloppe avec une photo dédicacée de Line Renaud. Je ne collectionne pas ce genre d'articles mais la photo me regarde désormais quand je travaille au piano, parce que je trouve que c'est un joli geste, qui me touche beaucoup par sa délicatesse.