mardi 30 juin 2009

du mouvement

J'avais dit il y a quelques mois mon envie de déménager : eh bien je pense qu'on peut maintenant dire que c'est pour bientôt !
J'ai en effet trouvé un bel appartement tout près de Paris (oui, je vais devenir un banlieusard), et même réussi, semble-t-il, à vendre le mien. Je suis donc dans la période la plus heureuse du déménagement : celle de toutes les imaginations - quelle couleur on va mettre sur les murs, où tel fauteuil trouvera-t-il sa place, est-ce que je vais garder cette lampe ?...
Pas encore de cartons (on va s'y mettre très vite, mais c'est dans deux mois, le grand mouvement), plus trop de souci (la demande de prêt suit son cours, les démarches de vente le leur) - oui, même si l'idée d'encartonner, bizarrement, me déplaît moins qu'avant : c'est certainement la meilleure période.

dimanche 21 juin 2009

Lapin romain...


promis : je raconterai bientôt mon (merveilleux) voyage à Rome...
mais commençons par montrer un pauvre petit lapin, statufié au début de notre ère en bien mauvaise posture...

mardi 2 juin 2009

lapin phobique

Ce qui est rigolo avec les phobies, c'est qu'on n'y peut rien, ou pas grand chose.
Une de mes plus grandes phobies est de mourir dans un accident d'avion. D'une plate banalité comme trouille, mais je n'ai jamais imaginé être quelqu'un d'exception...
Au début (ben oui, je fais un métier où on prend quand même pas mal l'avion), je tremblais avant le décollage, pendant je ne pouvais rien faire tant mes mains transpiraient et ensuite je ne pouvais commencer à me détendre (un peu, hein) avant que le signal "attachez vos ceintures" ait été éteint.
Maintenant, presque 10 ans plus tard, je suis comme résigné, fataliste : je me dis que puisque, c'est évident, cet avion va s'écraser, autant continuer à lire et à faire ce que j'ai à faire comme si de rien n'était.
Je ne suis encore jamais mort dans un accident d'avion.
Mais chaque catastrophe aérienne me passionne, de manière morbide ; autant dire qu'avec la disparition d'un avion d'Air France hier matin et l'épais mystère qui l'entoure, je suis dans mon élément et je peux regarder, fasciné, les experts qui disent et redisent pendant des longues minutes qu'ils ne savent rien (mais faut bien meubler l'antenne, hein ?), qu'ils ne peuvent que conjecturer. Des conjectures qui nourriront mes futurs phantasmes morbides en vol. Comme être foudroyé...
Je suis d'autant plus fasciné par cette catastrophe que j'ai pris une fois un avion d'Air France Rio-Paris, à la même heure (ou peu ou prou), pour rentrer d'une semaine de travail au Brésil. Et que je me dis, rétrospectivement (à 5 ans près quand même...) que je l'ai échappé belle.
Oui : difficile de ne pas rire de ma phobie, aujourd'hui...