lundi 18 février 2008

un mal pour un bien

Hier soir, moment un peu dur : quatre jours que j'attendais des nouvelles de mon amoureux (et ce silence me faisait croire que tout est perdu - semblerait que non, mais faut qu'on parle, j'ai décidé...), tristesse, du mal à faire quoi que ce soit d'autre que tourner en rond dans ma tête.
Du coup, pour m'occuper, j'ai regardé Barberousse, de Kurosawa. Un film japonais, donc, de près de trois heures en noir et blanc. Typiquement le genre de film que j'enregistre sur Arte en me disant que ce serait bien de le faire - mais que je ne le regarderai certainement jamais.
Eh bien je me suis lancé dans Barberousse hier soir, une histoire qui nous montre un dispensaire de santé dans les années 50, semble-t-il. Une merveille en fait, et les 2h51 passent comme un instant tant l'histoire est poignante, tant l'humanité de Barberousse, le directeur ainsi surnommé à cause de sa barbe, est magnifique - et tant le film, ne serait-ce que le simple objet cinématographique, est fabuleux : beaucoup de plans sont, autant que je peux en juger, extrêmement virtuoses et, surtout, d'une profondé beauté - les ombres ! les cadres ! et les comédiens !...
Ca clôturait donc plutôt bien une journée morose - mais japonaise : le midi j'avais déjeuné avec 13 japonaises près de l'Opéra : une de mes amies (la seule à parler français...), sa mère et un groupe de femmes venues en France pour présenter le travail sur les kimonos. 13 femmes : autant d'appareils photo, et donc autant de photos de moi avec chacune d'entr'elles... si j'ai des photos je vous les montre !

2 commentaires:

lelapingivré a dit…

en fait ce message a été écrit et publié le lundi 18, si jamais ça a une quelconque importance - mais pourquoi ça persiste à marquer dimanche 17 ?...

tiusha a dit…

je crois les messages prennent la date et l'heure du moment où s'enregistre le premier brouillon, pas la date et l'heure de publication (en tout cas chez moi)

sinon ton blog est bien à l'heure de Paris?

de toute façon tu peux changer la date dans l'éditeur si ça te chante...