samedi 20 octobre 2007

ça aura toujours l'air chinoa

avec ma nouvelle carte MK2 (oui, UGC...), je vais désormais souvent au cinéma. C'est bien, de rentrer sans payer. J'adore, en tout cas.
C'est surtout bien parce que je vais ENFIN voir des films plus souvent que je n'en voyais sur mon 16/9 écran plat de riche (c'est moi qui le dis...) - je suis devenu tout d'un coup un parisien moderne, avec abonnement Vélib et carte MK2 (oui...) , un parisien moderne qui réussit donc à s'extirper de son fauteuil et de sa routine pour aller au cinéma.
Et même, c'est ça l'intérêt, pour voir des choses qu'il n'aurait pas vu s'il avait payé, le parisien moderne.
J'ai donc vu il y a une semaine Le dernier Voyage du juge Feng et Le Mariage de Tuya, deux films chinois que le hasard des sorties nous permet de voir en même temps.
Ce qui m'a tout particulièrement touché dans ces deux films, c'est qu'ils ne disent rien, se contentant de montrer, et surtout de laisser comprendre. C'est merveilleux, parce que ça donne l'impression d'être intelligent, et surtout : sensible.
Et parce que ces deux films, dans des genres très différents, nous donnent à voir l'humanité dans toute sa beauté, ces petites choses, ces petits gestes qui disent tellement plus, et plus fort, que les mots ce que les êtres sont profondément, la beauté qui nait d'une relation entre humains, entre simples humains.
C'est fabuleux de prendre une telle leçon d'humanité de deux films produits par un pays où... je ne vous fais pas de dessin.
Inutile de raconter Le juge Feng ou Tuya - prenez vraiment deux fois deux heures, Illimité ou pas, pour aller voir, et ressentir -

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