mercredi 19 mars 2008

be kind...

Ceux qui ne connaissent pas les joies de la cyclothymie ne savent pas ce qu'ils perdent : un jour tout est horrible et le lendemain est radieux. Ca apporte plein d'éclairages sur la vie. Le moins est qu'on ne s'ennuie pas...
Aujourd'hui est donc un jour faste. Du coup j'ai eu le courage de m'extirper de chez moi et d'aller, entr'autres, au cinéma. Je suis allé voir Be kind, rewind (le titre en français est tellement nul...), le nouveau film de Michel Gondry.
C'est Laurent-Alfonso qui m'avait emmené voir La Science des rêves. J'avais été fasciné par l'univers onirique et merveilleux de ce cinéaste français vivant aux Amériques. Un univers de papier découpé et de grosses ficelles, révélant une poésie incroyable.
J'attendais donc avec impatience le moment opportun pour aller mettre du rêve dans ma tête, par trop concrète ces derniers temps... Eh bien je n'ai pas été déçu. On connaît le point de départ de Be kind : toutes les cassettes d'un vidéo-club sont effacées par erreur et les vendeurs sont obligés de refilmer les oeuvres disparues. Mais, outre le côté très rigolo de ce trucage qui rend rapidement ses auteurs célèbres, le film glisse vite vers, pour parler comme un critique de France Inter, "une magnifique ode au cinéma". Et c'est ça qui est le plus fabuleux : de se rendre compte que le cinéma, la création, sont magiques - même s'ils sont réalisés avec peu de moyens, et beaucoup d'ingéniosité.
J'ai pleuré devant Be kind, rewind - et j'avoue que je ne m'y attendais pas. Alors ne vous en privez pas...

(PS : pour ne pas quitter mon sujet d'hier - entendu dans le film : "quand est-ce que tu sais que t'es amoureux ? quand tu penses à l'autre au moins 20 minutes par jour". Bingo...)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

j'ai beaucoup aimé le petit côté "comédie de quartier" de ce film... comme une sorte de mise en abyme marrante : un film de potes et de voisins sur des films de potes et de voisins...

le titre français est pourri.