vendredi 28 mars 2008

le fin mot

Hier au courrier, une lettre sans expéditeur, une écriture que je ne connais pas et un cachet qui n'indique pas de ville.
J'ouvre : une lettre de mon ex-amoureux, m'expliquant les raisons de sa retraite, dans une lettre très simple et touchante. "Je suis pour longtemps incapable de dire nous", m'écrit-il. Les blessures profondes de ceux qui nous sont chers mais qu'on découvre petit-à-petit ne sont malheureusement pas toujours curables lorsque nous le souhaitons...
J'espère qu'il réussira un jour à retrouver le goût du pluriel parce que, définitivement, ce garçon est quelqu'un de bien. Et moi je sais au moins que je n'ai pas aimé un connard...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

être capable de dire que c'est quelqu'un de bien et lui souhaiter de bonnes choses... C'est vraiment un bel état d'esprit.

Anonyme a dit…

cela me fait penser à la chanson de Barbara : "Attendez que ma joie revienne"..

désolé pour toi, lapin.