lundi 2 février 2009

Lapin des villes, Lapin des champs

Ce matin, dans le métro, tagué sur l'affiche d'un avionneur, ces mots : "Prenez le temps, pas l'avion".
Je fais un métier où on prend rarement le temps, parce que le temps c'est de l'argent - et que je n'ai pas besoin de vous faire un dessin...
Mais je me demande, depuis que j'ai rêvé la semaine dernière en traversant la campagne montagneuse en train d'une maison dans les champs, si un jour je quitterai la ville pour la campagne la plus éloignée, comme le font certains collègues - au risque d'avoir moins de travail, souvent. Ou d'être moins à la maison, au minimum.
Mon envie de vivre seul et retiré dans une petite maison dans un champ est-elle seulement un phantasme de citadin rêvant la campagne - et oubliant la boue, les 5 kilomètres à faire jusqu'à la boulangerie la plus proche et la solitude, attrayante en rêve mais moins amusante au quotidien ? ou bien un vrai désir plus profond ?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

et n'y a t-il pas un juste milieu possible ?

lelapingivré a dit…

Probablement. Genre habiter une plus petite ville ? mais ce qui me fait envie, c'est la maison solitaire au milieu de la campagne solitaire. Alors...