Les chiffres ne mentent pas : j'ai plus travaillé et moins gagné.
Mon dossier vient d'être rééxaminé par les Assedic, après que j'ai "consommé" mes 243 jours d'indemnisation. Les chiffres en attestent : l'année passée j'ai travaillé plus de 1000 heures, contre 950 l'année précédente. Le cumul de mes salaires est légèrement inférieur, de 2 ou 300 euro - et, comble, mes Assedic (c'est à dire, pour ceux qui savent, mon taux horaire) seront moins importantes cette année qu'elles ne l'étaient l'année passée.
La morale de cette histoire est simplissime : j'ai travaillé plus pour gagner moins, et je gagnerai encore moins en ayant plus travaillé - aussi incroyable que ça puisse me paraître...
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4 commentaires:
Je côtoie quelques intermittents du spectacle qui sont dans la même situation (costumier et metteur en scène). L'art apporte beaucoup mais n'est pas considéré comme une richesse. Toujours l'éternelle question de la différence entre le prix et la valeur des choses...
ah oui, mais je me situais à un niveau infiniment plus prosaïque (désolé !) : le fait que travailler plus me fait finalement gagner moins d'argent - comme le confirment beaucoup de gens, intermittents ou pas...
Si j'ai bien suivi ce que m'avait expliqué une amie intermittente, il faut finalement se faire surtout des gros cachets pour avoir un taux horaire intéressant, c'est ça?
La question que je me pose souvent est de savoir s'il vaut mieux parfois gagner moins et plus apprécier ce que l'on fait, ou l'inverse? Je crois que je préfère le plaisir à l'argent!
J'espère que tu vas bien en tout cas.
Je t'embrasse.
je préfère aussi le plaisir à l'argent. Je constate juste que plus je travaille moins je gagne d'argent, et que c'est un problème non ? ou un encouragement à rester les bras croisés dans son canapé...
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