vendredi 21 décembre 2007

le jour le plus court

Alors voilà : c'est la nuit la plus longue de l'année. C'est bien, parce que c'est le moment où on sait que le meilleur est à venir - petit à petit, mais à venir, indubitablement. Cette année, je ne me suis pas fait à ce que le jour se couchât à 16 heures 30. Ça tombe bien que ça dure pas ; pendant un mois encore, au moins, l'essentiel sera d'y croire - mais après, on le verra pour de vrai !
Pour fêter ça, j'ai presque fini mes cadeaux de Noël. Tout est dans le presque...
Qu'on s'entende bien : j'adore Noël, et ça depuis que je suis tout petit. Quand j'étais môme, on allait fêter Noël en Corrèze, tout près de chez le Grand Jacques. C'était merveilleux : on avait des sapins partout et juste à choisir lequel on préférait, bien souvent de la neige et puis des soirées de réveillon fastueuses, où on s'amusait beaucoup - d'abord à chercher le Père Noël par tout le village, 200 habitants, en comptant la grande banlieue, 50 dans le bourg en fait... et tous dans la confidence : "Ben on l'a vu partir par là il y a cinq minutes". Résultat inévitable : quand on revenait, il était déjà passé. Je crois que mon petit frère n'a jamais compris par quel mystérieux hasard. Puis, plus grands, on faisait des séances de jeu, d'abord organisées par mon oncle (celui-là), puis par mon frère et moi, avec le plus grand sérieux et force creusage de tête des semaines avant.
Quand tout ça s'est terminé, même après le divorce de mes parents, Noël a jamais été un moment dur, genre "faut que j'aille passer une journée en famille, au secours". Nonnon, moi j'aime bien jouer à la belote avec les grands-mères et tout ça, vraiment beaucoup.
Et qu'on s'entende bien, là encore : j'adore faire (et recevoir, merci d'avance...) des cadeaux. Mais je déteste les acheter. Pas seulement parce que je suis radin (info ! mais pas pour les cadeaux, justement), mais parce que j'ai jamais la bonne idée. Et parce que je m'y prends toujours le 22 décembre. Quand c'est pas le 26.
Alors ce soir, armé de patience et d'une liste de cadeaux (mesdames messieurs, saluons le premier zeugme de ce blog !), je suis allé à mon Virgin du coin. Pourtant il est petit, ce Virgin du coin (pas assez con pour aller sur les Champs-Elysées quand même !) - mais, croyez-moi si vous voudrez : j'étais pas le seul à avoir eu cette brillante idée. Vingt minutes d'attente aux caisses. Bon, on sait ce qu'on fait, alors on se plaint pas !
Le hic, "c'est là qu'est l'os" dirait Bourvil, c'est que je sais jamais quoi offrir aux mecs. J'ai nommé : mon frère (à force d'être petit, il a quand même bientôt 29 ans, et même une petite fille (voir ), mon père, l'ami de ma mère et mon cousin. Tous des gens que j'aime bien mais qui lisent pas, qu'aiment pas aller dans les musées, qui portent pas de bijoux - enfin rien que je puisse imaginer facilement.
Pour mon frère, j'ai rusé : petit week-end en amoureux avec sa belle (il a pas l'adresse de ce blog j'espère ?...). J'ai même trouvé un vrai truc bien pour mon père, un truc pour lui pour de vrai (pas une énième cravate, d'autant plus qu'il en mettra plus dans six mois quand il sera à la retraite...) - et là je suis fier : le DVD d'un film qu'il m'avait dit avoir aimé quand il était sorti.
Me restent donc sur les bras : mon cousin et l'ami de ma mère. Si on veut pas offrir la traditionnelle chemise, encore un rasoir ou, le pire, une bouteille de vin - ben voilà : moi je sèche.
Et j'ai plus que deux jours. Oui, parce que comme je suis pas un mec chiant (on dit : un artiste qui réussit) je donne un concert le jour de Noël à Strasbourg (on fait difficilement plus loin de mes terres parentales, du moins en France), donc tout le monde s'est arrangé pour réveillonner une journée plus tôt (au passage, merci tout le monde, ça c'est vraiment sympa). C'est-à-dire une journée de moins pour moi pour trouver un cadeau.
Une idée ???...

Aucun commentaire: